La Wallonie représente une terre de cyclisme. Sa popularité internationale acquise dans cette discipline est unanimement reconnue à travers des épreuves du Tour de Wallonie, la Flèche Wallonne, Paris-Roubaix , le Grand Prix de Wallonie, etc. La septième place d’Arnaud De Lie chez les Juniors prouve que le vivier wallon subsiste encore bel et bien, de quoi donner des espoir pour les grands tours cyclistes. Découvrez dans ici tout ce qu’il faut savoir sur cette compétition.
Le contexte de création du cyclisme wallon
Le 27 octobre 1999, lors d’une réunion du conseil d’administration de la RLVB, un groupe a pris la responsabilité de mettre en place la division de la ligue en deux ailes, dont l’une flamande et l’autre wallonne. Cette séparation est due à la volonté de 25 membres favorables à l’aile flamande et 15 membres favorables à l’aile wallonne.
En effet, des tensions sont survenues entre les deux parties à la suite de l’attribution du Championnat du Monde à Zolder en 2002, au préjudice de Francorchamps. L’argent est aussi au centre du conflit.
Depuis 1971, deux organismes se sont donnés la responsabilité de veiller au développement sportif de leurs communautés respectives. Il s’agit de l’Adeps (Administration de l’Éducation Physique, du Sport et de la Vie en plein air), dans la partie francophone et le Bloso (Bevordering van de Lichamelijke Ontwikkeling, de Sport en de Openluchtrecreatie), devenu Sport Vlaanderen en 2015, dans la partie flamande. Ces organismes apportent de l’aide financière aux deux fédérations qui ont opté pour la division. Cela se traduit par des subventions pour les frais de fonctionnement et de formation ainsi qu’un soutien aux sportifs.
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Après trois ans, le cyclisme est donc venu s’ajouter à la liste des sports/
compétitions communautarisés. La FCWB est donc rendue publique le 1er janvier 2002. En un premier temps, ils ont effectué un pari gagnant avec le retour dans des clubs francophones et les coureurs wallons affilés à des formations flamandes. En cette période, le paysage wallon se réunissait autour de trois structures : le VC Ardennes, le Pesant Club Liégéois et le Team Storez.
Dix-sept ans plus tard, de l’eau a coulé sous les ponts et le VC Ardenne est devenu un club de formation et le Team Storez a pris part à la Topcompétition : une transformation positive qui s’est opérée avec le temps.
Comment survivent les clubs organisateurs ?
Présentement, organiser une course s’avère être un parcours du combattant. Les clubs doivent dépasser des limites de créativité pour joindre les deux bouts. Zoom sur deux clubs wallons, l’Etoile Club de Walhain et le CC Chevigny.
Les sponsors et subventions pour le maintien
Si le Brabant Wallon tient son pourcentage de courses, c’est en grande partie grâce aux sacrifices du club Royal Etoile Club de Walhain, qui organise une dizaine d’épreuves pour tous les âges et tout au long de la saison.
Créé le 10 juin 1946, le club anime les fêtes de quartier en organisant des courses cyclistes. Comment parvient-il à maintenir le cap ? Le plus important est de rester motivé, car des courses se déroulent mieux que d’autres. En guise d’exemple, il n’y a que 13 partants pour la course Cadets à Lérinnes au mois d’août. Pour leur maintien, il bénéficie du sponsoring des petits commerçants et aussi de petites aides de la commune sur le plan de la logistique. En résumé, tous les moyens sont réfléchis pour éviter les coûts inutiles.
Augmenter les frais d’inscription
Plusieurs courses sont organisées par le club CC Chevigny chaque année, mais l’équilibre est souvent temporaire. Le club essaie de s’en tirer à l’équilibre sur l’ensemble de ses courses organisées. L’Arden Challenge par exemple aide à se procurer des profits, grâce à une augmentation des frais d’inscription pour chaque coureur, passant de 5 euros à 10 euros.
Cyclisme wallon pour demain : Les courses sur route se réinventent
La situation des clubs organisateurs et coureurs conduit à une mutation de paysage cycliste wallon, poussant les équipes à développer des stratégies de courses particulières. Voici des pistes de développement pour le cyclisme wallon pour les années à venir.
Des challenges pour jeunes
La région du Hainaut a pris la responsabilité d’instaurer un challenge minimes-aspirant pour récompenser la régularité des coureurs.
Dans la région Liège, le calendrier est surchargé pour les minimes-aspirants avec à un challenge suivi des prix et des dons en fin d’année. Sur le modèle du Kids Trophy en VTT, un challenge de courses de VTT cross-country (XCO) est ouvert à tous (les enfants, filles et garçons) et comporte neuf à dix épreuves. L’âge limite est de 15 ans. Il est possible de
parier sur cet event et de réussir vos paris grâce à nos précieux conseils d’experts.
Les courses en circuits fermés
La Caserne de Saive est devenue publiquement un pôle cycliste en 2018. Depuis trois ans, le site dispose d’une salle de trial ainsi que des vélos électriques, le seul établissement couvert en Belgique pour la pratique de cette discipline. En outre, les circuits d’entraînements fermés et sécurisés pour les jeunes sont mis en place par la commission 3D (découverte (des paris sportifs et des meilleurs sites de bookmakers), développement, disciplines). Cette dernière a pour but de promouvoir les différentes disciplines du vélo dans la région de Liège et des marques.